Serré contre les
autres voyageurs, debout au raz de la porte, j'attends la fermeture.
Sur le quai, en face de nous, une jeune femme est assise les
jambes légèrement écartées. Elle ne porte qu'un tee-shirt
débraillé sur un short rose et des sandales à lanières fines.
Elle semble hésiter à monter. Quand nos regards se croisent je lui
souris.
Quand la sonnerie de fermeture retenti elle se lève
précipitamment et cours vers nous. Juste avant de monter elle me
fait un clin d’œil et se colle contre moi à reculons.
Les
portes lentement nous tassent implacablement les uns contre les
autres.
Le parfum de ses cheveux en sueur m'envahit. Son
tee-shirt très échancré dans le dos affiche largement qu'elle ne
porte rien d'autre.
Les secousses métro appuient ses fesses
fermes et chaudes contre mon sexe dans un mouvement de vague.
Je
laisse s'épanouir une belle érection contre laquelle je ne pourrai
pas lutter. Elle ne semble pas s'en plaindre. Il me semble même
qu'elle a cambré un peu les hanches pour mieux la sentir.
Quand
je glisse un bras entre son ventre et la vitre, elle relève son
tee-shirt pour sentir ma main sur sa peau. Quand je la remonte pour
saisir son sein, elle se cambre un peu plus encore. Quand je la
descend je trouve son short largement ouvert sur son bas ventre.
Quand j'enfonce ma main entre ses cuisses elle se dresse sur la
pointe des pieds et vient poser son sexe sur mes doigts.
Mais
déjà la prochaine station approche et déjà les portes s'ouvrent.
Aussitôt elle rabat son tee-shirt, descend, et va s'asseoir en face.
Je comprends que c'est fini. En attendant que les portes se ferment à
nouveau, elle regarde mon érection et me fait un clin d’œil.
J'embrasse mes doigts humides et je souffle un baiser dans sa
direction...