Heureux comme des gamins, honnête comme des vieux,
De nos cœurs d’être humain nous exigeons le mieux.
Étreint d’intimité nous partageons nos vies,
Nos défauts, nos beautés, nos peurs et nos envies.

Oubliant ma vie d’homme tu vois en moi un ange
Et tu me parles comme à ces êtres étranges.
Innocente mais cruelle, aveugle à mon émoi,
Ô ma Douce, ma Belle, Frédie prend soin de moi.

Voir les jambes de Nathalie
Dans la nuit bleutée
Prétendre pouvoir les oublier
Être assez fou un jour
Pour essayer

Femme de mes rêves,
Femme de mes angoisses,
Révélatrice de ma Force,
Révélatrice de ma faiblesse,


Femme comme le soleil
Qui me chauffe et me brûle dans la joie
Et me laisse ensuite dans la nuit
Supporter ma brûlure.


Si tu ne trouves pas la force
De prendre soin de moi,
Je la trouverais.
Si je ne peux m’approcher de toi,
Je m’éloignerais,
Reconnaissant ma faiblesse
Quand tu ne la reconnais pas. 

J’ai envie de caresser tout son corps.
Peut-être pas de faire l’amour,
Mais un câlin.
Avoir le sentiment
Que nous ne cachons rien.
La voir de l’intérieur,
Immense et belle


Si nous faisions l’amour
La face du monde en serais changée.
Je sais un feu d’artifice plein de vie,
De lapins, d’étoiles, d’oiseaux, d’enfants.
Je monterais voir la terre de loin
Et comme un nouvel univers j’exploserais d’amour,
Projetant sur la terre quelque chose de nous deux
Sans maladie, sans méchanceté,
Simplement merveilleux. 

Si ma plume est docile,

Son instinct est puissant.

Elle pourrait dessiner sur ton cœurs
Et sur ton sein,
Une porte nouvelle
Et sur celle-ci poser une inscription magique

Composée des syllabes de nos rires mêlés.

Et par cette porte, en toi, j’entrerai,  
Chaleureux comme le soleil du printemps,
Rafraîchissant comme l’eau d’un oasis,
Mais implacable comme un virus en ton sang

En symbiose peut-être. 

       Laurent Montané