Trouve beau tout ce que tu peux
Le blog de Laurent Montané
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La casa

Deixem que l'herba creixi pels camins
i esborri el pas del vianant cansat.


Tot el que és bell incita a la bellesa.


No dol l'oblit, que en cada gest hi ha tota
la immensitat del voler i el desig
de fer-lo perdurable.


De nosaltres depèn que el pas del temps
no malmeti els senyals que hi ha escrits a les pedres


i que l'hoste que els anys anuncien no trobi
la casa abandonada, i fosca, i trista.

                   Miquel Martí i Pol




Laissons l'herbe pousser sur les chemins

et gommer le pas du voyageur fatigué.


Tout ce qui est beau incite à la beauté


On ne regrette pas l'oubli, dans chaque geste il y a

l'immensité du vouloir et le désir

de le rendre durable.


Il dépend de nous que le pas du temps

n'endommage pas les signes gravés sur le pierres


Et que l'hôte annoncé par les années ne trouve

la maison abandonnée, obscure et triste.

                   Miquel Martí i Pol (traduction par Patrick Gifreu)

Catégories : Poémes - Iris

Par : Laurent
Numéro : 583

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Estimada Martha
No em prens ni et prenc. Traço el perfil d'un gest
i tanta llum es pobla del teu cos
que ja la llum ets tu i tots els colors
s'esbalcen i es confonen. Afuats,
esdevenim la punta d'un sol crit,
d'un sol desig, d'un sol pressentiment.
Vibra el silenci. Pluges i metalls
mesclen els sons. L'espera és tensa. Tens
l'arc del teu cos i alhora acollidor.
Entro en tu, Marta, tendrament, i creix
en ones lentes, poderós, el goig
fins a assolir la fonda plenitud,
la balma clara sense tomaveus.
Pura i obscena et mostres. Tens els pits
suaus i erectes i te'ls beso. Tu
somrius a penes, bleixes i m'aculls.
Molt dolçament repeteixo el teu nom.

                            Miquel Martí i Pol


Tu ne me prends pas et je ne te prends pas. J'esquisse

un geste, tant de lumière habite ton corps

lumière qui n'est que toi et les couleurs

se precipitent et se confondent. Aiguisés,

nous devenons la pointe d'un seul cri,

d'un seul désir, d'un seul pressentiment.

Le silence vibre. Pluies et métaux

mêlent leurs sons. L'attente est tendue. Tendu

et accueillant l'arc de ton corps.

Marthe, je pénètre en toi, tendrement,

et le plaisir, puissant, en vague lentes

croît jusqu’à la profonde plénitude,

la grotte claire et sans échos.

Tu te montre pure et obscène. Tes seins

sont doux et dressée, je les embrasse. Tu

souris à peine, haletante, tu m'accueilles.

Doucement je répète ton nom.

                            Miquel Martí i Pol (traduction par Patrick Gifreu)



Catégories : Poémes - Iris

Par : Laurent
Numéro : 582

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